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Interview : Bombard

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STREET N’ SPORTS : Peux-tu te présenter en quelques mots ?
BOMBARD : Je suis un jeune artiste de la région de Marseille, j’ai 17 ans étant né le 20 juin 1996 à Aubagne. Mon nom de scène est Bombard, je suis rappeur/chanteur dans le domaine du rap, hip-hop bien que je puisse varier de style dans certaines musiques.



SNS : Quelles sont tes références musicales ?
B : Réellement, mes sons ne sont pas inspirés de musiques que j’ai pu entendre, du moins pas tout le temps car quelques fois les américains me donnent quelques idées, eux ils sont le futur ! Sinon c’est vrai que les musiques qui tournent le plus dans mon mp3, ce sont l’album de sniper « Du rire aux larmes », beaucoup de Carpe Diem et donc l’album solo de R.E.D.K, Psy 4 De La Rime avec « Block Party », « Enfants de la lune », « Les cités d’or » et même leur dernière réédition de « 4ème Dimension » que j’ai su apprécié. Là, je t’ai dit les sons qui m’ont bercé, que je connais presque tous par cœur. Après, au jour d’aujourd’hui, j’écoute tout ce qu’il se fait dans le Reggae, Rn’b, Rap, ou même Dance. Pour voir les tendances et tout, vraiment, je suis l’actualité et donc presque au courant de tout, comme un site de rap… Mais j’en dis rarement, mise à part pour varier les styles et donc en connaitre un minimum dans des domaines où de base je ne m’y retrouverais pas.

SNS : Quand ta vie s’est-elle tournée vers la musique ?
B : Vers 12-13 ans, je pense c’est l’âge où on comprend vraiment ce qu’a voulu transmettre un artiste, où le sens des paroles d’une chanson, à part d’être Mozart ou quoi. Mon père est musicien professionnel, je suis donc dans la musique depuis que je suis né, mais je ne m’y suis intéressé vraiment qu’au début de mon adolescence jusqu’à me dire un jour pourquoi pas moi ?
SNS : Comment as-tu appris à rapper ?

B : Ça a commencé dans ma chambre, à gratter quelques rimes dénuées de sens, je trouvais les rimes mais pas le sens. Puis, j’avais bien d’autres défauts ! Je suis presque partie de rien dans le rap, je n’avais pas forcément de talent spécial à la base, j’ai juste une ambition et une détermination énorme ce qui m’a donné envie d’avancer et choquer les gens. Avec le temps, j’ai beaucoup appris et j’ai encore à apprendre, il y a toujours quelque chose à apprendre dans la musique. Je pense que c’est donc la patience, l’écoute et le fait de rester soit même, qui a fait que j’en suis à ce niveau-là aujourd’hui dans mes lyrics ou mon rap.

SNS : Avec qui aimerais-tu collaborer ?
B : En réalité, d’abord, je n’aimerais pas que ce soit des feat. qui fassent que je perce. J’aimerais me faire tout seul, donc si j’ai à faire des featuring, cela serait des kiffes personnels que peut-être je ne sortirai pas, ou en tout cas ne me serviront pas de promos dans la mesure où je suis toujours en indépendant. Je pense donc à R.E.D.K, Mino, Soprano, Hayce Lemsi, Lino, Blacko, ou encore Lil Wayne ! Et au niveau féminin… Lynda du Wati B, c’est vraiment mon coup de cœur, elle a une voix hors du commun, un truc de fou. Sinon, Isleym ou Léa Castel, eux, c’est mon top 3 féminin !

SNS : Quelle est ton actualité ?
B : En avril, j’ai sorti une net-tape disponible en téléchargement gratuit, c’est un projet 18 titres qui se nomme « Schizophrène ». Ça m’a permis de faire des clips (certains pas encore parus), et de renforcer les liens avec les quelques personnes qui me suivent déjà.

SNS : Comment s’est construit cet album ?
B : En vrai j’étais sur une mixtape parue en 2013 que j’avais déjà trouvé un concept de fou autour de « Schizophrène », j’ai donc travaillé (comme un chinois je précise) pour financer ce projet. J’alternais travail & studio, j’ai commencé à l’enregistrer en juin 2013 avec le titre « Maman » et « Mis A L’Epreuve ». J’ai enregistré au moins 25 titres pour n’en garder que 18. Et au final un son qui s’appelle « Schizophrène » qui devait être le pilier du projet avec ce fameux concept de dingue, j’ai décidé de le retirer de la net-tape pour le garder plus tard et en faire un clip qui marquerait un peu je pense. J’ai fini le projet fin mars sur l’enregistrement de mon titre en feat avec Dilao « Péter Le Score ». J’ai enregistré tout le projet dans les studios Crampela Production à Marseille et voilà… Juste en tant qu’indépendant et étudiant en même temps, financièrement, ce n’est pas évident à gérer un projet comme çà. J’ai donc appris à réaliser mes clips (à l’aide d’un ami), faire du graphisme (tel que la pochette de l’album de moi), des instrumentales pour mes prochains projets, je serais l’auteur de quelques-unes.

SNS : Comment travailles-tu ?
B : Disons que quand je suis sur un projet, les 12 premiers titres se font à l’instinct, j’écris ce que je ressens, ce que je pense selon ce qu’une instrumentale m’évoque, je l’a joue pas du tout en mode ce son marchera pas, je le jette, je m’en fous, ça plait ou ça plait pas, je fais ce que j’aime. Après, pour les derniers titres déjà, je pense au featuring et à égaler les choses tel que varier les styles, si j’ai fait 12 titres mélancoliques, je vais essayer de changer d’ambiance bien que je peux garder un même thème. Niveau featuring ce n’est pas des artistes qui vont m’apporter du buzz que je cherche, mais quelque chose de plus dans la voix ou les paroles sur un projet. L’apparition double de « La Crampe » sur mon projet « Schizophrène » n’est pas anodine, j’avais besoin d’une voix root et de plus de maturité, il a répondu présent ça m’a fait plaisir. Pareil pour Nd N-dek, qui a rajouté énormément d’émotions dans mon son « Celib A terre ». Une fois que je suis allé au studio, j’ai attendu un petit moment avant d’y retourner, histoire d’écrire plusieurs sons et de garder les meilleurs. Du coup, j’ai compté mes textes écrits pour ce projet, et ça m’a pas étonné de voir que j’ai dépassé le nombre de 100 textes écrits, d’en avoir enregistré 25 et de n’en avoir gardé que 18 ! Je m’applique donc beaucoup dans ce que je fais et je pense que c’est la moindre des choses si je veux espérer aller plus loin.

SNS : T’as déjà été contacté par un label ?
B : Oui et non, je suis à la recherche pour la suite en effet ne pouvant plus assurer le financement de projets en indépendant, des discussions sont en cours mais pour le moment je suis toujours indépendant et je ne suis pas encore rentré en studio pour la suite bien que beaucoup de choses sont prêtes à être enregistrées.

SNS : Quels projets pour l’avenir ?
B : Comme je t’ai dit, je n’ai rien enregistré, j’ai beaucoup écris, eu beaucoup d’idées mais je n’ai rien fait encore. Je vais défendre le projet « Schizophrène » sur des scènes, j’espère, et clipper quelques sons en attendant la suite. En tout cas, j’ai l’idée de faire un album ou EP qui serait produit. Vu les idées qu’il y a dans ma tête, je pense que cela serait un gros projet. On verra bien ce que me réserve l’avenir mais je suis un battant ce qui est sûr c’est que rien n’est fini, faudra juste être un peu plus patient si je reste indépendant.

SNS : Pour finir un petit mot pour les lecteurs de Street N’ Sports ?
B : D’abord, merci à l’équipe de Street N’Sports de m’avoir contacté pour l’interview, ça fait plaisir qu’on s’intéresse à de jeunes artistes, puis à toi si tu as lu cette interview. Je vous invite donc à me suivre sur Facebook, Twitter ou Youtube. Et aussi à télécharger mon projet, c’est GRATUIT, alors profitez-en. A bientôt et encore merci à tout ce qui me soutiennent.

Avant (Cover).png Télécharger « Izi Mixtape [2013] » : http://paf.im/WZDBa

 

pochette.jpgTélécharger « Schizophrène [2014] » :  http://urlz.fr/m41