8 ans après « Astérix et les vikings », le célèbre héros de bande dessinée créé par Uderzo et Goscinny en 1959 et dont les albums se sont vendus à des millions d’exemplaires à travers le monde, revient sur les écrans avec « Astérix, le domaine des dieux ».
Mais pour donner un coup de jeune à la série et ne pas pâlir face à la concurrence, Pixar et Dreamworks en tête, c’est un nouvel épisode d’Astérix, tout en image de synthèse que les spectateurs peuvent découvrir depuis le 26 novembre 2014.
Pour réussir son pari, le groupe M6 a mis gros sur la table avec 37 millions d’euros de budget et fait appel à deux réalisateurs de renom, Louis Clichy connu pour avoir travaillé sur « Là-haut » et « Wall-E » et Alexandre Astier sur « Kaamelott » et « David et Madame Hansen ».
Côté doublage, le film est également plutôt bien servi puisque plusieurs célèbres acteurs et comédiens français ont apporté leur contribution : Roger Carel (Astérix), Guillaume Briat (Obélix), Lorant Deutsch (Anglaigus), Alain Chabat (le sénateur Prospectus), Florence Foresti (Bonemine), Géraldine Nakache (Dulcia), Elie Semoun (Cubitus), Laurent Lafitte (Duplicatha), Alexandre Astier (Centurion Oursenplus) et bien d’autres.
Enfin, le scénario a de quoi séduire, reprenant le meilleur des Astérix. Exaspéré par la position du petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur, Jules César décide de changer d’angle d’attaque en tentant de corrompre les irréductibles par la luxure. Pour arriver à ses fins, il fait construire un imposant complexe résidentiel pour romains où tout est luxe et volupté. Mais les deux héros Astérix et Obélix feront tout pour contre carrer les desseins de l’empereur et faire en sorte de chasser ses voisins indésirables.
Malgré son passage en 3D, cette 13ème transposition à l’écran des aventures d’Astérix fait mouche et conserve l’esprit originel de la série avec sa dose d’humour, tout en apportant sa touche de modernité, avec ses pointes d’anachronisme.
Car c’est aussi l’une des forces de cette adaptation, avoir su apporter du sang neuf à une série de multiples fois portées à l’écran au point que ce « Astérix, le domaine des dieux » peut-être qualifié de réussite au même titre que l’avait été le film « Astérix, mission Cléopâtre » réalisé par Alain Chabat, qui avait marqué les esprits.
Et les premiers chiffres d’exploitation dans les salles parisiennes semblent confirmer que le film est bien parti pour faire un carton avec 2468 spectateurs sur 21 salles, devançant largement les autres productions sorties le même jour.