Mardi 27 mai, la firme dévoilait la nouvelle version de sa Google Car, un véhicule électrique totalement autonome. Contrairement aux modèles précédents, cette voiture encore à l’état de prototype va plus loin en éliminant volant et pédales, la conduite étant complètement prise en charge par l’ordinateur de bord. Pour l’arrêter ou la démarrer, il suffit d’appuyer sur un bouton
Equipée de radars, d’un laser tournant capable de détecter un obstacle à 200 mètres et d’un gps ultra précis, le véhicule amène ses passagers jusqu’à la destination indiquée sur leur Smartphone et dont ils peuvent suivre le trajet sur l’écran incorporé en façade avant.
Après avoir testé pendant 4 ans des véhicules existants et adaptés pour une conduite prise en charge par l’ordinateur de bord, le conducteur ayant toujours la possibilité de reprendre la main, Google vient de franchir un nouveau cap en réalisant un véhicule autonome, dépourvu de chauffeur et de volant.
Cependant et pour des raisons de sécurité, celui-ci ne peut dépasser les 40 km/h. Prochain objectif, construire une centaine de voitures qui circuleront cet été sur les routes californiennes, une mise à l’épreuve pour cette Google Car 2.0.
Si cette prouesse technologique peut-être acclamée, il restera néanmoins plusieurs obstacles à franchir à Google avant de voir ces drôles de voitures sillonner nos routes.
Outre la difficulté de trouver des investisseurs dans le secteur automobile, dans le cas où Google ne se lancerait pas dans la production en série, le plus grand défi sera d’adapter le code de la route et de convaincre les législateurs que ces véhicules totalement libres, peuvent circuler en toute sécurité.