Taig Khris, le champion de roller lance une appli de Cloud Number
Toujours prêt à se lancer dans de nouveaux défis, le champion du monde de roller Taïg Khris, connu pour avoir sauté du premier étage de la Tour Eiffel à roller, s’apprête à bouleverser le monde des télécoms avec le lancement d’une application révolutionnaire.
Nommée OnOff, cette application de création de numéros virtuels à la demande permet d’utiliser plusieurs numéros avec un seul opérateur et une seule carte SIM. C’est ce que l’on appelle le Cloud Number, c’est-à-dire des numéros virtuels qui sont stockés sur des serveurs et qui restent la propriété de son utilisateur jusqu’à ce qu’il décide de les libérer.
Pour tester l’application aujourd’hui en version Beta sur iOs et Android, un numéro est offert gratuitement. Toutefois, lorsque la version définitive de l’application sortira, il en coûtera 2,99 euros/mois et par numéro, 4,99 euros pour un numéro premium et même 9,99 euros si la personne souhaite obtenir un numéro Elite, c’est-à-dire composé d’un agencement de chiffres faciles à retenir.
A partir de là, il est possible d’envoyer et recevoir des SMS sans que votre correspondant ne connaisse votre vrai numéro, passer des appels et même de disposer d’une messagerie. Les numéros OnOff peuvent être activés ou désactivés simplement par l’utilisateur et dans ce dernier cas de figure, votre interlocuteur tombera directement sur votre répondeur.
Enfin, OnOff proposerait un mur à la « Facebook » permettant d’échanger photos et messages avec les personnes présentes dans son carnet d’adresses.
1 an de développement et un million d’euros d’investissement voilà ce qu’il aura fallu pour que son créateur puisse donner vie à son projet mais celui-ci compte bien rentabiliser son application dès cette année. Afin de pouvoir délivrer de façon illimitée des numéros, celui-ci s’est associé avec un opérateur virtuel, qui pourrait bien être Transatel.
Toutefois, quelques bémols, le nombre de combinaisons possibles ne devrait pas être infini et on ne sait toujours pas à ce jour comment l’Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) va réagir.