
S’alimenter permet de rester en vie et en bonne santé en fournissant à l’organisme tous les nutriments et l’énergie indispensables à son fonctionnement optimal. Mais la nourriture peut être également considérée comme une source de plaisir et de réconfort dans les moments difficiles. Pour certaines personnes, la recherche de l’apaisement par ce biais devient excessive, voire obsessionnelle. On parle alors de boulimie. Le sport est une solution efficace pour venir à bout de l’hyperphagie et des problèmes psychologiques qui s’y rapportent.
Tout comme l’anorexie mentale (personnes anorexiques qui peuvent se faire vomir), la boulimie fait partie des troubles alimentaires ou trouble du comportement. Une pathologie nerveuse qui entraine une perte de contrôle de son alimentation. Une compulsion qui se déclare par des crises de boulimie, notamment chez les jeunes filles pendant la puberté en mal-être. Il est alors conseillé de se rendre chez un psychiatre afin de suivre des thérapies afin de combattre ces troubles de l’alimentation ou autre frénésie alimentaire. Il faut savoir que développer une saine estime de soi est très important.
Parmi les troubles du comportement alimentaire (TCA), la prévalence de l’hyperphagie boulimique est supérieure à celle de l’anorexie. Environ 3,5 % des femmes et 2 % des hommes sont touchés par cette irrépressible envie de manger, qui les pousse à ingurgiter une grande quantité de nourriture sur une période très courte, même sans sensation physique de faim.
Après ces épisodes, les personnes qui souffrent de ce problème ressentent de la honte, de la culpabilité, du remords, du dégoût d’elles-mêmes pour leur incapacité à contrôler leur prise alimentaire. La plupart d’entre elles sont également en proie à d’autres problèmes sous-jacents comme l’anxiété, le manque de confiance en soi, ou encore la dépression. Il est conseillé d’écouter votre adolescent souffrant d’un trouble de l’alimentation et non aller contre ce pourrait provoquer chez lui une restriction alimentaire suivie d’une hospitalisation.
Pour traiter ce problème, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui fournit des résultats probants dans 8 cas sur 10, est le traitement le plus fréquemment mis en œuvre. En complément, le médecin peut prescrire des antidépresseurs et des médicaments coupe-faim. Il faut impérativement arrêter cette obsession de manger en se rendant chez un professionnel psychiatrique.
Certaines études révèlent également l’effet positif de l’association de la TCC et de l’activité physique sur l’hyperphagie en réduisant la fréquence des « crises », mais également en atténuant les manifestations de la dépression et l’anxiété. L’une de ces études avance ainsi un taux de rémission proche de 30 % chez les personnes soignées uniquement avec la TCC, contre 58 % pour celles qui font du sport en parallèle.
Dans une étude synthèse publiée dans la revue Current Obesity Reports, des scientifiques québécois affirment que des personnes aux prises avec ce désordre alimentaire ont noté les bienfaits d’une activité physique en plus de la prise en charge psychologique. Ils citent notamment des disciplines telles que la marche ou le yoga, lesquelles requièrent un effort faible ou modéré.
La manière dont l’activité physique influe sur l’état des personnes atteintes d’hyperphagie boulimique n’est pas encore connue exactement. Néanmoins, les chercheurs avancent un dysfonctionnement du système de récompense du cerveau. Or, faire de l’exercice entraînerait des modifications neurochimiques dans les parties concernées par ce dérèglement. Les auteurs de l’étude évoquent également l’effet de la pratique d’un sport sur la sensation de faim, ainsi que sur les neurotransmetteurs qui gèrent les humeurs, agissant en conséquence sur le comportement alimentaire. Il faut savoir que le fait de faire un exercice physique va être également bon pour l’image du corps, pour atteindre un poids corporel respectable, pour passer l’envie de tendances suicidaires et surtout est une bonne thérapie familiale.
Les activités adaptées à chaque maladie diffèrent selon le degré de gravité de la maladie et l’état de santé général de la personne. Par exemple, un indice de masse corporelle (IMC) est inférieur à 15 est synonyme de stade très avancé. Un effort intense exigé d’un organisme trop faible risque de provoquer une crise cardiaque avec une probabilité de décès élevée.
Seul un médecin est en mesure de recommander une discipline à chaque patient en tenant compte de multiples paramètres, ce qui explique l’importance d’une consultation préalable. Le yoga est idéal pour commencer en douceur et produire un impact positif dans un objectif de prévention ou de renforcement de la guérison. Les postures à pratiquer sont choisies de manière à rétablir l’équilibre des fonctions digestives et à apaiser l’anxiété grâce à l’ancrage et la stimulation de l’énergie vitale. L’on peut ainsi citer de grands classiques comme la chaise en torsion, le Hara ou la posture du guerrier.
Moins exigeante qu’une activité faisant travailler le cardio, la musculation est également conseillée pour tonifier son corps et affiner sa silhouette. Toutefois, aucune perte de poids n’est à espérer, dans la mesure où le gain de masse musculaire va au contraire le faire croître. Pour éviter le découragement et le retour de la dépression, il faut éloigner la balance pendant cette période ! Enfin, il faut savoir que la boulimie est un déni qui peut être guéri par l’hypnose comme une autre forme d’addictologie ou émotionnelle.
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