Actu MusicaleStreet N'Musique

Ouais Chery : après le carton du clip, la dance vidéo de « Moi je m’en fous »‘ maintenant disponible !

streetnsports
Street N'Sports


C’est une histoire d’aujourd’hui. Une histoire qui s’écrit à l’encre de l’instinct et de la passion. Et qui commence dans le 95. Née à Gonesse il y a à peine 18 ans, maintenant fixée du côté de Villiers-le-Bel, Ouais Chery, son nom de scène, mi street mi girly, n’a encore sorti aucun disque.



Il faut dire que la musique, au départ, n’était pour elle qu’un décorum, un support.

Son premier emballement ? La danse.

Celle qui libère les corps et élève les consciences. Il existe plein de vidéos auto-produites sur la toile où la jeune fille multiplie les cassures de rythme impeccables et les progressions lascives.

Sur un parking de banlieue, en studio, partout, Ouais Chery défie les lois de la gravité et danse comme si sa vie en dépendait, un sourire radieux en coin. Heureuse d’être là. La danse, c’est dans son ADN, quelque chose qu’elle honore depuis toute gamine.

Elle n’a pas décidé un jour de danser, non. Ça ne s’est pas passé comme ça. Elle a dansé et elle a compris que c’était en elle, pour elle. Voilà. Freestyle ou chorégraphiés, ses mouvements dévoilent un désir de dépasser une réalité peut-être pas toujours à la hauteur, de bousculer l’horizon également.

Elle appartient alors au Shaina Gang, collectif où elle provoque le bitume à coups de déhanchements formidables, accompagnée de quelques copines. On la remarque, on lui propose d’apparaître dans des clips.

Très vite, Ouais Chery offre au monde ses créations via Instagram. En 2020, elle a déjà su fédérer 500 000 abonnés, qui guettent la moindre de ses ballets urbains. « Je suis un peu une influenceuse » dit-elle, presque timidement. Sa gentillesse innée, -« pour me mettre en colère, il faut vraiment beaucoup insister, longtemps » dit-elle-, l’empêche de privilégier son ego, elle ne veut rien précipiter, juste apprécier l’instant présent, quand les étoiles enfin s’alignent et que le futur rime avec possible. 

Elle se met tout naturellement à fréquenter divers studios d’enregistrement. Elle aime la pop urbaine, plutôt celle qui vient de l’autre côté de l’Atlantique: Nicki Minaj, Cardi B et beaucoup d’autres encore … Elle a un faible aussi pour le Naija, cette musique très rythmée, en provenance du Nigéria, elle qui affiche de jolies racines guadeloupéennes, indiennes et réunionnaises.

« Moi, j’aime la musique qui bouge et fait bouger ». Elle ne s’interdit rien. Elle a le temps, elle a envie, elle y croit.

Sa fan base a pu déjà entendre sur la toile le titre « Collabo », où elle chante un amour qui n’a plus lieu d’être, entre glamour et volonté affichée d’indépendance.

Ouais Chery est une jeune fille de son époque, décomplexée et sûre de ses forces. Booba, entre autres, ne s’y est pas trompé quand il l’a repérée, avant qu’elle ne signe finalement chez Polydor, pour écrire la suite de son aventure.

Elle rêve d’un premier album, de chansons accrocheuses qui offrent la possibilité aux gens de se lâcher et de… danser pour s’oublier. Oui, Ouais Chery y revient toujours. La danse. Celle de la chair et désormais celle des mots.

Et si elle a aujourd’hui décidé de s’emparer d’un micro, c’est pour dire tout ce qu’elle a à dire, sans barrière. « Il se passe plein de choses dans ma tête. Plein d’émotions s’y bousculent. J’adorerais un jour en faire des chansons… » rêve-t-elle tout haut. Patience. Cela viendra, indéniablement. En attendant un jour de devenir, pourquoi pas, actrice. Car Ouais Chery a aussi des envies de grand écran. C’est une histoire d’aujourd’hui.

Une histoire qui s’écrit tout de suite et maintenant. Ouais Chery arrive.