
Véritable fléau de la civilisation contemporaine, l’obésité est devenue un problème de santé publique. Dans le monde, un peu moins de trois millions de personnes décèdent chaque année de surcharge pondérale ou de maladies entraînées par l’excès de masse graisseuse. Cet article vous aide à mieux prévenir ce trouble et à le prendre en charge le cas échéant.
L’IMC ou indice de masse corporelle est un calcul simple qui permet de déterminer la corpulence d’un individu. Il est obtenu en divisant le poids en kilogramme par le carré de la taille exprimée en mètre.
Par exemple, une personne de 1m75 avec un poids de 70 kg aura un IMC de 24,22 (70/1,7²).
Selon les spécialistes, l’obésité est une accumulation excessive de tissus adipeux ou cellules graisseuses au sein de l’organisme.
Elle accroît les risques de développer des problèmes cardiovasculaires, le diabète, voire le cancer. De nombreuses personnes obèses sont par ailleurs victimes d’apnée du sommeil.
Le calcul de l’IMC permet donc de déterminer si il y a une dénutrition, une maigreur, une corpulence normale, un surpoids, une obésité modéré, une obésité sévère ou une obésité morbide.
La surcharge pondérale est classée en différentes catégories en fonction de l’IMC :
L’obésité est également caractérisée par un tour de taille excessif. Au-delà de 82 cm chez la femme et 102 cm chez l’homme, la personne peut être considérée comme obèse.
Une alimentation déséquilibrée est la première cause de l’obésité sévère. Aidé par un système marketing qui pousse à la surconsommation de produits industriels ultra-transformés et riches en sucre et en lipide, notre organisme accumule une immense réserve d’énergie sous forme de graisse.
La sédentarité chronique provoque également l’obésité sévère chez les patients. Lorsque les muscles ne bougent pas assez, le corps n’a pas l’occasion de transformer les calories consommées sous forme de chaleur. De nombreux métiers favorisent cette sédentarité, notamment dans le secteur des services.
De même, certains déséquilibres hormonaux peuvent être à l’origine de ce trouble, chez la femme comme chez l’homme. Des maladies chroniques ou maladies cardiovasculaires peuvent ainsi faire leur apparition.
Pour d’autres, c’est la modification du microbiote, c’est-à-dire la flore intestinale, qui accélère la prise de poids excessive. Une étude de l’Université de Washington aux États-Unis dirigée par Jeffrey Gordon a ainsi démontré qu’une souris sans microbiote avait plus de risques de prendre de la masse graisseuse.
Une alimentation équilibrée et des exercices réguliers constituent les deux moyens les plus accessibles pour lutter contre l’obésité sévère. La consultation auprès d’un nutritionniste, après être passée par le médecin traitant, est remboursée à hauteur de 70 % sur la base de 25 euros. Pour une meilleure prise en charge du problème, il est vivement conseillé de demander l’avis du spécialiste pour disposer du meilleur régime.
Adopter des régimes alimentaires drastiques par privations successives est inefficace et risque même d’aggraver le problème à cause de l’effet yo-yo. Il faut plutôt favoriser le rééquilibrage alimentaire en diminuant progressivement la consommation de sucre (rapide et lent) et de lipides et en augmentant la proportion de légumes et de fruits frais. Les jus et sodas sont à remplacer par l’eau. Le comportement alimentaire et l’activité physique sont des éléments à prendre en considération si vous souhaitez perdre du poids. Pour les cas les plus grave, un traitement de l’obésité existe avec la pose d’un anneau gastrique afin de réduire l’appétit du patient et ainsi traiter les troubles du comportement alimentaire.
Pour les activités physiques, commencez par prendre rendez-vous avec un coach professionnel. À domicile ou en salle selon votre affinité, ce professionnel vous concoctera un programme adapté à une perte de poids progressive et durable.
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