A la UneRésumés des journéesStreet N'Court

Le palmarès du Festival de Clermont-Ferrand

streetnsports
Street N'Sports


Samedi 7 février 2015, le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand se terminait. Depuis son démarrage le vendredi 30 janvier, plus de 160 000 personnes se sont déplacées pour participer à cet évènement où 170 films ont concouru.

Pour clôturer cette dernière journée, le palmarès était donné au cours de trois soirées à 18 heures, 21 h 30 et 23 heures.



Le jury présidé par les réalisateurs Abd Al Malik et Thomas Cailley décernait cette année le grand prix national au court métrage d’Aude Léa-Rapin, « Ton cœur au hasard », qui recevait un Vercingétorix et une dotation de la ville de Clermont-Ferrand de 5000 euros.

Ce film avec Jonathan Couzinié, Julie Chevallier, Geneviève Aribaud et Maria-Jesus Diaz-Puebla est l’histoire d’un mec qui cherche l’amour partout, tout le temps.

Deux des acteurs remportaient également un prix de leur côté, Julie Chevalier en tant que meilleur premier rôle féminin (prix Adami d’interprétation) et Jonathan Couzinié, mention spéciale du jury.

Aude Léa-Rapin, « Ton cœur au hasard »

La rédaction de Street N’Sports vous propose aujourd’hui de retrouver les autres prix décernés dans les différentes compétitions.

Prix dans la catégorie nationale :

Prix du public et prix spécial du jury : « Guy Moquet, film français réalisé par Demis Herenger et sélectionné à la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes.
Résumé : Guy Moquet, ou Guimo, ou Guim’s, a promis à Ticky de l’embrasser au crépuscule, en plein milieu du quartier, devant tout le monde. Peut-être pas si fou ? Mais peut-être pas si simple.

Prix de l’ACSE (Agence Nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) : « Leftover », film de Tibor Bànòczki et Sarolta Szabo.
Résumé : Dans notre société humaine, y a-t-il un sens à manger seul ? En explorant des moments de la vie de six individus, ce film d’animation à saynètes cherche des réponses à cette question. Des restes de nourriture, pour des restes de relations sociales.

Print

Prix de la Meilleure Musique Originale (SACEM) : « Black Diamond » de Samir Ramdani. Musique de Guillaume Durrieu, Yung Jake et Philippe Dubernet.
Résumé : C’est l’histoire de Kevin, un gars de South Central, un quartier populaire de Los Angeles. Kevin a deux problèmes : d’une part il est touché par une passion pour l’art, et, de l’autre, il a un rappeur dans la tête.

Prix de la Meilleure Photographie (Nikon) : « Burundanga » d’Anaïs Ruales Borja.
Résumé : Pablo tourne en rond dans ce village pluvieux, dans ce parc d’attraction ou il travaille. Il veut partir, et cette fois-ci, tous les moyens sont bons.

Burundanga-1-720x389

Prix Adami d’Interprétation / Meilleur comédien : Daniel Vannet  dans « Perrault, La Fontaine, Mon Cul ! » de Hugo P. Thomas, Ludovic et Zoran Boukherma et dans « Ich bin eine Tata » de Ludovic et Zoran Boukherma, Marielle Gautier et Hugo P. Thomas.
Résumé de « Perrault, La Fontaine, Mon Cul ! » : Willy Pruvost, un père illettré, tente d’apprendre à lire dans l’espoir de conserver la garde de son fils.

Résumé de « Ich bin eine Tata » : Arthur Percier, professeur des écoles, a une double vie. Une nuit, il rencontre un ancien élève avec qui il va avoir un moment de complicité.

Prix de la Meilleure Première Œuvre de Fiction (SACD) : « Son seul » de Nina Maïni.
Résumé : Gabriel et Pierre, ingénieur du son et perchman, partent à la recherche d’un son seul de mouette.

son seul.43

Prix Etudiant de la Jeunesse : « Perrault, La Fontaine, Mon Cul ! » de Hugo P. Thomas, Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma.

Prix Canal + : « Le dernier des Céfrans » de Pierre-Emmanuel Urcun.
Résumé : Rémi galère et veut que ça s’arrête. C’est décidé, il va s’engager dans l’armée. Le hic, c’est qu’il n’ose pas en parler à ses quatre meilleurs potes : Boom, Nasser, Redouane et Moussa …

le dernier des cefrans

Prix de la Presse Télérama : « Vous voulez une histoire ? » d’Antonin Peretjatko.
Résumé : Vous voulez une histoire ? Mettez deux femmes dans une pièce et imaginez que l’une d’elles est rousse.

Prix du Rire « Fernand Raynaud » : « Tarim le Brave contre les Mille et Un Effets » de Guillaume Rieu.
Résumé : Tarim est le capitaine d’un navire qui parcourt les mers en quête de gloire et de richesses. Lors d’une nouvelle aventure, il libère une princesse enfermée dans le donjon d’un sorcier maléfique, et comprend peu à peu qu’il est le personnage principal d’un film. Il décide de lutter.

imag4231

Prix Procirep du Producteur de Court Métrage : Takami Productions.

Prix dans la catégorie internationale :

Grand Prix : « Hole » film de Martin Edralin (Canada).
Résumé : portrait décalé d’un quadragénaire handicapé en quête de relations charnelles.

Prix Spécial du Jury : « Minsu Kim In Wonderland » (Minsu Kim au pays des merveilles) de Chan-yang Shim (Corée du Sud).
Résumé : En rentrant au pays après treize ans d’absence, Minsu Kim trouve sa terre natale quelque peu étrange et terrifiante.

Prix du Public : « Père » de Lotfi Achour (Tunisie, France).
Résumé : Un soir, Hédi, chauffeur de taxi à Tunis, prend en course une jeune femme sur le point d’accoucher. Cette brève rencontre, par un enchaînement mal venu de hasards cocasses et tragiques, va bouleverser le cours de sa vie.

film-pere-2

Prix du Meilleur Film d’Animation : « Somewhere Down the Line » (La ligne de vie) de Julien Regnard (Irlande).
Résumé : Un homme, sa vie, ses amours et ses deuils, montrés à travers ses échanges en voiture avec différents passagers.

Prix du Meilleur Film d’Animation Francophone (SACD) : « Deep Space » de Bruno Tondeur (Belgique).
Résumé : Brandon se voit confier sa première mission intergalactique : trouver une nouvelle espèce intelligente. Pendant de longs mois, il va vivre une expérience étrange sur une planète aux mœurs étonnantes. Notre spationaute va devoir lutter mentalement et physiquement de tout son être.

Deep-Space

Prix Etudiant de la Jeunesse : « Futile Garden » (Terrain stérile) de Ghazaleh Soltani (Iran).
Résumé : Quatre membres d’une famille traversent l’agitation de la ville pour rejoindre un homme qui, en haut de la colline, les attend pour leur vendre du rêve.

Prix Canal + : « De Smet » de Wim Geudens et Thomas Baerten (Pays-Bas, Belgique).
Résumé : Les frères De Smet ont trouvé un système pour vivre tranquillement leur vie de célibataires endurcis. Mais lorsqu’une nouvelle voisine s’installe dans la rue, cet équilibre s’effondre comme un château de cartes.

De-Smet

Prix des Médiathèques : « Thread » (Le fil) de Virginia Kennedy (Malaisie).
Résumé : Une jeune tailleuse chinoise est tourmentée par une ombre mystérieuse qui ne cesse de la critiquer. Lorsqu’un jeune homme entre dans sa boutique, elle pense naïvement qu’il va la tirer d’affaire.

lwsm_thread02_579

Mentions spéciales du Jury International :

« Père » de Lotfi Achour (Tunisie, France).
Résumé : Un soir, Hédi, chauffeur de taxi à Tunis, prend en course une jeune femme sur le point d’accoucher. Cette brève rencontre, par un enchaînement mal venu de hasards cocasses et tragiques, va bouleverser le cours de sa vie.

« That Day of the Month » (Ce jour du mois) de Jirassaya Wongsutin (Thailande).
Résumé : Goy et Lee sont deux copines si proches que chaque mois, elles ont leurs règles exactement en même temps. Seulement voilà, un jour, Goy constate que ses règles sont en retard.

« Démontable » de Douwe Dijkstra (Pays-Bas).
Résumé : Un homme boit son café tandis que la guerre fait rage sur la table de la cuisine. Le monde s’embrase. Son journal se fait déchiqueter par des hélicoptères, son assiette de brocolis est prise d’assaut par des drones. Clin d’œil à la relation absurde entre vie quotidienne et actualités internationales.

« The Beaten Path » (Les sentiers battus) de Phurba Tshering Lama (Inde).
Résumé : Balvir vit en harmonie avec la Nature et tente de comprendre le monde matériel.

« Salers » de Fernando Dominguez (Argentine).
Résumé : Durant l’occupation nazie, un homme se retrouve dans la ville de Salers, en France, où il se fait harceler par une folle. Plusieurs années après, il revient sur les lieux.

Prix dans la catégorie Labo :

Grand Prix : « Sieben Mal am Tag beklagen wir unser Los und nachts stehen wir auf, um nicht zu träumen » (Sept fois par jour nous pleurons sur notre sort et nous nous levons la nuit pour ne pas rêver) de Susann Maria Hempel (Allemagne).
Résumé : Confession cinématographique inspirée par des entretiens avec un grand malade qui vécut à la campagne en Allemagne de l’Est, perdit la mémoire en 1989 et se mit à faire d’horribles cauchemars.

SetWidth1500-7malAmTag-still2-2

Prix Spécial du Jury : « Cams » de Carl-Johan Westregård (Suède).
Résumé : La nuit va bientôt tomber sur une petite ville de bord de mer. Mais où sont passés les gens ? Et quelles sont ces créatures invisibles qui semblent avoir investi les lieux ?

Cams_476

Prix du Public : « S » de Richárd Hajdú (Royaume-Uni, Angleterre, Hongrie).
Résumé : Un documentaire tourné à Londres qui relate la vie d’une jeune prostituée originaire d’Europe de l’Est et sa relation passionnelle avec son mac. Un film social engagé autour d’un des phénomènes les plus inquiétants de l’Europe du XXIe siècle.

Prix Canal + : « Ser e Voltar » de Xacio Baño (Espagne).
Résumé : Un jeune cinéaste rend visite à ses grands-parents à la campagne pour réaliser un portrait vidéo. C’est bien ça, le cinéma, non ?

Ser_e_voltar_Xacio-600x335

Mentions spéciales du jury Labo :

« My Dad » de Marcus Armitage (Royaume-Uni, Angleterre).
Résumé : Des opinions et le repli sur soi en héritage… Un film sur un père et l’influence qu’il exerce sur son fils. Son côté intraitable d’une part, l’admiration que lui voue son petit garçon d’autre part… un cocktail explosif qui annihile les possibilités.

« Ser e Voltar » de Xacio Baño (Espagne).
Résumé : (voir Prix Canal+).

« S » de Richárd Hajdú (Royaume-Uni, Angleterre, Hongrie).
Résumé :  (voir Prix du Public).

Les autres prix de ce festival :

Nomination European Film Awards : « Smile, And the World Will Smile Back » (Souris et le monde te sourira) d’Abdelkarim Al-Haddad, Ehab Tarabieh, Yoav Gross, Diaa Al-Haddad, Shada Al-Haddad, Ahmad Al-Haddad (Israël, Palestine).
Résumé : Par un soir de décembre, des soldats israéliens frappent à la porte d’une famille palestinienne à Hébron. Ils se mettent à fouiller la maison. Le fils saisit le caméscope et filme la scène. Un étrange rapport de force s’installe alors entre mitraillettes et caméra.

Coup de cœur Canal+ Family : « Indah Citra » de Sarah Feruglio, Anthony Oliveira, Pierre-Antoine Naline, Maxime Orhnial.
Résumé : C’est l’histoire d’une jeune Indonésienne qui, pour fuir sa condition, se met à rêver…

Prix Orange : « One Man, Eight Cameras » (Un homme, huit caméras) de Naren Wilks (Royaume-Uni, Angleterre).
Résumé : Dans une pièce circulaire, un homme observe un phénomène insolite : son image se reproduit par intermittence en huit exemplaires pour exécuter un étrange ballet symétrique et kaléidoscopique.

Prochain rendez-vous du 5 au 13 février 2016.