Il y a des idées reçues qui ont la vie dure et c’est le cas pour l’Art contemporain, souvent perçu comme inaccessible, voire élitiste. Pourtant, il s’agit d’un art « majeur » dans notre société.
Quand l’art contemporain succède à l’art moderne
Pour commencer, petit retour en arrière. L’art contemporain a succédé en 1945 à l’Art moderne (1850-1945), jusqu’à nos jours.
La grande différence entre ces deux arts des 19ème et 20ème siècles, c’est le côté transgressif de l’Art contemporain.
En effet, alors que jusque dans les années 60, réaliser son art était souvent dicté par des codes, des règles et des normes, à partir du moment où l’Art contemporain s’est imposé, les barrières sont tombées les unes après les autres, pour laisser plus de place à l’artiste.
Les peintres, plasticiens et autres photographes pouvaient alors librement laisser court à leur imagination.
D’une manière générale, on peut voir dans l’éclatement de l’Art contemporain, une explosion de créations non conventionnelles par rapport à ce qui se faisait alors … et les excès qui vont avec. Désormais, les artistes n’hésitent plus à expérimenter, à multiplier les mélanges de genres.
Le mouvement est au cœur de l’art contemporain
Désormais c’est clair, les œuvres ne sont plus figées, dans le marbre ou tout autre matériau, elles bougent, elles vivent.
Une nouvelle façon d’exprimer ses sentiments artistiques voit le jour, notamment dans les années 90 et 2000.
À partir de cette période, les artistes utiliseront tout ce que peut offrir l’évolution technologique.
L’art plastique, l’art numérique, l’art vidéo, l’art musical, l’art littéraire se confondent dans un véritable mix culturel.
Souvent moqué, l’art contemporain est pourtant bien plus présent qu’on ne le pense au quotidien.
Avec l’avènement d’internet et des logiciels de création, la jeunesse d’aujourd’hui ose s’approprier l’art avec un grand A, et porte un regard bienveillant sur l’Art contemporain du milieu du siècle dernier.
Le plus bel exemple est certainement celui du « Pop art », qui a profondément transformé l’art contemporain et aidé ce dernier à se faire apprécier du « grand public ».
Le Pop Art, l’acte fondateur de l’art contemporain
Le « Pop Art », pour Popular Art, est né au moment de l’explosion du consumérisme et des médias de masse.
Malgré les apparences, l’art contemporain est très organisé.
Les différentes œuvres sont exposées dans des galeries d’art, des musées, ou lors de salons, des espaces pour découvrir des artistes, mais aussi et surtout commercer entre vendeurs et acheteurs.
C’est notamment le cas du Salon d’art contemporain 2019 organisé par Art Home Expo, dans le 11ème arrondissement de Paris, qui aura lieu du 1er au 5 mai prochain dans un nouveau lieu, au 100 rue d’Amelot, non loin du Cirque d’hiver.
S’il y a des salons ou expositions d’art contemporain toute l’année, c’est bien le SIAC (salon international d’Art contemporain) de Marseille qui donne le coup d’envoi courant mars, à la période la plus faste, qui s’écoule d’avril à juin.
Cependant, même si cette période concentre encore la majeure partie des salons organisés dans l’année, le nombre d’évènements qui ont lieu en dehors, va grandissant.
Devenir accessible, un défi pour l’art
Aujourd’hui, l’art contemporain se déplace sur le net, une façon de découvrir les galeries d’art en ligne, et pourquoi pas acheter une œuvre depuis chez soi.
Mais attention, il y a des œuvres qui ne s’achètent pas. Et la raison est simple, ce sont des créations « vivantes », au sens propre comme au figuré. C’est le cas des Happening ou Performances, impossibles à avoir dans son salon.
Le Happening est une réalisation artistique spontanée, faisant appel à la participation du public qui passe alors de simple spectateur à acteur.
La « performance » se différencie du fait que le public n’intervient plus, mais la création n’en reste pas moins mobile, parfois même autour d’une personne en chair et en os, un performeur.
Que ce soit un happening ou une performance, il peut être réalisé une seule et uniquement fois, ou alors à plusieurs reprises, par une personne ou un groupe, mais toujours avec l’intervention humaine.
Pour conclure, l’art contemporain est un vaste champ des possibles, toujours dans le but d’interroger sur ce qu’est le beau, sur ce qui est possible.
Chacun peut se faire sa propre idée, dans son propre imaginaire, contrairement à l’imaginaire collectif…