Tout a commencé en 2010, lorsque la société américaine Oracle (Mysql Server et Oracle Database), décide d’attaquer la firme de Mountainview en estimant que l’utilisation de certaines API Java dans Android, enfreignaient ses brevets.
De son côté Google argumentera du fait que le code java, au moment où Android a été conçu, était open source.
En 2012, un tribunal de San Francisco estimera que les API d’Oracle ne pouvaient pas bénéficier de la même protection concernant les droits d’auteurs que des livres et autres écrits.
Nouveau coup de tonnerre, voilà que la cour du tribunal de San Francisco remet l’affaire sur le tapis, en annulant la décision prise en 2012. Ainsi, a-t-elle estimé que les droits d’auteurs peuvent aussi concerner les API d’Oracle.
En réaction, Google estime que cette décision pourrait avoir des conséquences non seulement sur son système Android mais aussi sur l’ensemble de la profession.
Pour le groupe, reste la possibilité de débouter l’affaire en la portant devant la cour suprême.
De son côté Oracle s’est félicitée de ce retournement de situation, estimant que la protection du droit d’auteur, était la meilleure façon de récompenser les développeurs et de faire avancer le secteur des logiciels.
Vu les répercussions que pourraient avoir ce précédent, autant dire que l’ensemble de la Silicon Valley suit de très près le déroulement de cette affaire.