Festival de Clermont-Ferrand, les résumés du mercredi 4 Février
Rencontre avec le réalisateur chinois, Wang Bing
De 13 h 00 à 14 h 30, dans l’amphithéâtre de l’École supérieure d’art Clermont Métropole avait lieu une rencontre avec le réalisateur Wang Bing.
Ce réalisateur né en 1967 à Xi’an, a étudié la photographie à l’Institut des Arts Plastiques de Lu-Xun en 1992 puis le cinéma à l’Académie du film de Pékin à partir de 1995. Mais sa carrière en tant que cinéaste indépendant ne démarrera véritablement qu’en 1999. Depuis, il s’est largement rattrapé avec entre autre la réalisation d’un documentaire-fleuve (plus de 9 heures de projection), intitulé « À l’ouest des rails », Grand Prix de Lisbonne en 2002 puis récompensé à Marseille en 2003. Il serait possible également de citer « Fengming, chronique d’une femme chinoise », en 2007 où Wang Bing se penche sur l’auteur du livre « Ma vie » et sur son sort durant la campagne anti-droitiste à la fin des années 50 puis de la Révolution culturelle, ainsi que, le long-métrage « Le fossé », en 2012. Wang Bing raconte la vie quotidienne dans un camp de travail chinois dans le désert de Gobi en 1960. Enfin, il filme le quotidien extrême de 3 fillettes qui donnera lieu à la sortie du documentaire, « Les trois soeurs du Yunnan », en 2014.
Coup de cœur Canal+ Family
De 16 h 00 à 18 h 00 avait lieu Maison de la culture Salle Cocteau la remise du « Coup de Cœur Canal+ Family au meilleur film Jeune Public » décerné par une classe jury –la 6ème de Saint-Gervais d’Auvergne – et une personne de Canal+ Family. Une séance enfant gratuite, pour tous, dès 4 ans. En 2014, c’est le film « Mia » réalisé par Wouter Bongaerts qui remportait le prix. Cette démarche s’inscrit dans le programme de soutien du label « Ré-Création originale » de Canal+ Family, visant à soutenir les projets innovants et inventifs.
Cette année les films suivants étaient en compétition :
« Le vélo de l’éléphant » d’Olesya Shchukinan fiction animée Franco-Belge d’une durée de 9′.
Résumé : Un éléphant habite en ville parmi les gens normaux et travaille comme balayeur. Un jour, il voit un panneau d’affichage énorme qui fait la publicité d’un vélo.
« Bounce, this is not a freestyle movie » (Rebond), fiction expérimentale québécoise de Guillaume d’une durée de 4′.
Résumé : Je ne suis pas un très bon jongleur, mais ce n’est pas plus grave que ça. Depuis 2 ans, j’ai eu la chance de m’envoler vers plusieurs pays, avec un fidèle ballon en guise de compagnon.
« Maly Cousteau » (Le petit Cousteau), fiction animée du tchèque Jakub Kou il, d’une durée de 8′.
Résumé : Dans une ville enneigée, un petit garçon rêve d’aventures sous-marines. Un hommage au commandant Cousteau.
« Captain Fish » fiction animée de John Banana d’une durée de 7′.
Résumé : Une petite fille se met en tête de sauver la nourriture qu’elle a refusé de manger.
« Trzej Krolowie » (Les Rois mages)
Fiction animée polonaise d’Anna Błaszczyk, d’une durée de 8′.
Résumé : Une pastorale tirée des Pastorales et Noëls avec musique, recueil publié à Cracovie en 1843. Les Rois Mages (Gaspard le naïf, Melchior le timide et Balthazar le peureux) entament leur grande aventure, guidés par l’Étoile.
« Cooped » (Captif), fiction animée de l’américain Mike A. Smith, d’une durée de 9′.
Résumé : Un chien tenu captif découvre qu’un monde extraordinaire l’attend de l’autre côté de sa porte. Maintenant, rien ne peut l’arrêter… sauf la porte.
« Light motif », animation expérimentale franco-anglaise de Frédéric Bonpapa, d’une durée de 4′.
Résumé : Exploration des possibilités de synergie entre image et musique à travers un environnement semi-abstrait fait de lumières colorées et de formes géométriques.
« Jean-Michel le caribous des bois », fiction animée de Mathieu Auvray, d’une durée de 10′.
Résumé : Jean-Michel le caribou des bois veille en super héros sur Vlalbonvent et ses habitants. Un beau jour, il fait la rencontre de Gisèle, la belle chamelle infirmière, et c’est le coup de foudre !
« Papa », fiction animée de l’américaine Natalie Labarre d’une durée de 6′.
Résumé : Un inventeur excentrique se rend compte qu’il est loin d’être le papa idéal pour sa fille. Alors, il lui en fabrique un.
« Feast » (Le Festin), fiction animée de l’américain Patrick Osborne, d’une durée de 6′.
Résumé : L’histoire de la vie sentimentale d’un homme vue à travers les yeux de son chien, Winston, et révélée au gré des plats qu’ils partagent.
« En sortant de l’école », fiction animée de Lila Peuscet d’une durée de 3′
Résumé : Ce poème de Jacques Prévert nous fait vivre, en un tour du monde un peu surréaliste les aventures, les paysages et les rencontres imaginaires d’écoliers sortant de l’école.
Remise du 19ème prix Procirep du producteur de court-métrage
De 18 h 00 à 20 h 00, à la maison de la culture, salle Gripel avait lieu la remise du prix Procirep du producteur de court-métrage.
Le lauréat, une maison de production, est désigné par ses pairs (soit 86 sociétés soutenues par la PROCIREP au titre du Court Métrage au cours des 3 dernières années), à l’issue d’un vote en deux tours.
Après une première sélection de 18 producteurs français soutenus pour leurs courts-métrages par la Procirep et ayant au moins un film en sélection au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, cette soirée voyait la remise de prix à l’une des 3ème sociétés de production retenue pour le deuxième tour de vote.
Il s’agissait de :
« Sésame Films » de Florence BORELLY.
« Takami Productions » de Karine BLANC et Michel TAVARES.
« Vivement lundi ! » de Jean-François LE CORRE et Mathieu COURTOIS.
Le prix du Producteur de Court Métrage était composé de 5000 euros délivrés par la Procirep et d’une carte blanche offerte par le festival du court-métrage l’année suivante.
L’année dernière, le Prix du Producteur de Court Métrage avait été décerné à la société de production « Envie de tempête », créée en 1999 par Frédéric Dubreuil et qui cette année a eu droit à une carte blanche.
La PROCIREP, société civile des Producteurs de Cinéma et Télévision, a en charge la défense et la représentation des producteurs français dans le domaine des droits d’auteurs et des droits voisins.
Programme court en musique
A partir de 20 h 15, salle Georges Cochon, une séance spéciale était organisée, intitulée « Programme court en musiques » avec la présence de compositeurs de musique originale, donnant lieu à discussions, et le soutien de la Sacem. Les films suivants ont été présentés :
« 15 francs, des fleurs et une culotte », fiction de Maud Garnier d’une durée de 16′.
Résumé : Anatole et sa femme, environ soixante-dix ans tous les deux, ont déjà cinquante ans de vie commune. Et ils s’aiment toujours autant. Sauf qu’un matin, Anatole est désespéré. Il a oublié quelque chose d’important dont il tente vainement de se souvenir.
« Il venait de Roumanie », fiction de Jean-Baptiste Durand d’une durée de 23′.
Résumé : C’est la vie d’un village, cet univers cloîtré qui fabrique des histoires, de l’ennui, des amitiés nécessaires. Au cours d’une journée, on dresse le portrait de feu Clément, à travers sa chambre intacte et les vidéos qui restent de lui.
« Traversées » d’Antoine Danis, documentaire expérimental de 8′
Résumé : Ça tourne, ça virevolte, ça chute… sur la patinoire. Agile ou grotesque, chacun s’essaie à l’art du patinage. Le film est une ode. Ode à cette vie précaire, ode à cette arène où tant de personnes sont passées pour une heure, une journée, un amour.
« Si jamais nous devons disparaître, ce sera sans inquiétude mais en combattant jusqu’à la fin » fiction expérimentale de Jean-Gabriel Périot, d’une durée de 16′.
Résumé : Un guitariste et un batteur jouent du rock instrumental. Dans le public, une femme singulière. La musique s’arrête. Tombée au sol, la femme lutte contre l’inertie de son corps. La vie revient en elle. Les musiciens reprennent leurs instruments et entament une seconde montée en puissance.
« Feux », fiction de Mali Arun d’une durée de 12′
Résumé : Un grand feu de la Saint-Jean brûle dans un petit village alsacien. Tous les villageois sont réunis là. Léa et Aurélie, deux jeunes adolescentes en crise, goûtent à cette première nuit d’été, errant autour du feu jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle aube, amère.
« Phobo », animation expérimentale d’Hélène Ducrocq, d’une durée de 5′.
Résumé : « Sûre d’elle, Mila marche. Deux aspects de sa personnalité vont se faire face : la femme qui veut paraître élégante et le loup qui veut lui arracher le masque de ses apparences. Une lutte intérieure s’engage. »
Les Courts Concerts du Court Métrage : première édition
Pour la première année, les Cycles Victoires et Freemount Records, en association avec le Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand lançaient « LES COURTS CONCERTS DU COURT-METRAGE », un mini-festival dans le festival, hébergé par le Tremplin et supporté par Auvergne Nouveau Monde, dont le prix d’accès public était de 9 euros.
Le principe, réunir artistes et groupes autour d’une sélection de films dont cette année le thème était en accord avec celui du festival, « le vélo ». Musique live, projection de films, service de restauration rapide, émissions de radio en direct (radio campus Clermont-Ferrand) et bien d’autres choses attendaient le public, à la salle de concert Le Tremplin, à Beaumont.
Le programme était le suivant :
21 h 00, projection de courts-métrages et clips autour de la musique et du vélo, avec Mogwaï, Gesaffelstein …
A partir de 21 h 40, line-up concert avec :
21 h 40, Alma Forrer – Folk.
22 h 00, The Wendy Darlings, groupe clermontois de Garage -Pop signé sur le label anglais Odd Box Records.
22 h 25 : Pain Noir – Gospel laïc, Folklore contrarié.
22 h 50 : Jo Wedin et Jean Felzine – French Swedish Pop.
23 h 25 : Baptiste W Hamon – Americana Française.
23 h 50 : Adam Wood – Rock, Pop.
00 h 15 : H-Burns – Rock, Pop.
Pour se rendre jusqu’au lieu des festivités, l’association Un Guidon Dans La Tête organisait deux randonnées à vélo, avec un premier départ à 20 h 30 et un second à 21 h 30 devant l’hôtel Océania (82 Boulevard François Mitterrand).