Depuis ce vendredi 10 avril, Netflix propose à la diffusion sur son service de streaming vidéo l’intégralité de la saison 1 de la série Daredevil.
Né en 1964 des mains de Stan Lee et Bill Everet, Daredevil fait ses premières apparitions dans le comic book du même nom. Un nouveau super-héros Marvel est né : Matt Murdock, aveugle depuis son enfance suite à un accident de la route, combat le crime le jour en tant qu’avocat et la nuit endosse le rôle d’un justicier masqué pour défendre la veuve et l’orphelin.
Après avoir fait l’objet d’une médiocre adaptation en 2003 où Ben Affleck incarnait le rôle du justicier, Netflix s’associe avec les studios Marvel et la chaine ABC pour décliner le Comics en série. Mais pour ne pas réitérer le ratage de l’adaptation cinématographique, le service de VOD a fait appel à deux pointures des séries TV pour la création, Drew Goddard et Steven S. DeKnight, qui ont travaillé entre autre sur la série « Buffy contre les vampires ».
Cette série nous livre un univers sombre et froid, où la force et la profondeur psychologique des personnages ont été particulièrement travaillées. Cette nouvelle adaptation Marvel, qui se veut bien éloignée d’une approche caricaturale des super-héros, devrait accrocher le téléspectateur jusqu’à la fin.
L’incarnation du justicier est faite par l’acteur Charlie Cox qui jongle de façon merveilleuse entre un avocat séducteur et un justicier en quête de réponses. Fini avec le super-héros gentil qui gagne à tous les coups et qui ressort de 3 explosions nucléaire sans aucunes égratignures. Ici Matt en bave complètement pour combattre le crime et ne ressort jamais indemne de ces petites escapades nocturnes. Les coups, il les encaisse et bien sûr sans broncher… Ce qui reste dans la logique du personnage dont le père était boxeur professionnel.
Et en ce qui concerne sa tenue de justicier ? Fini les couleurs flashies qui pourraient servir en cas de panne sur l’autoroute en pleine nuit… Ici notre justicier enfile une combinaison de ninja noir… ce qui est logique lorsqu’on souhaite passer inaperçu la nuit.
La série Daredevil n’a pas été construite comme une série lambda mais plutôt comme un film de plus de 10 heures. Les épisodes s’enchainent de façon bien distincte et ne se terminent pas sur des fins qui ne seraient que de simples prétextes à une suite. De plus, ici, fini les références aux autres héros de Marvel… seules subsistes 2 ou 3 allusions au début comme un gros évènement qui a eu lieu à New-York ou une référence aux Avengers, ce qui donne un caractère unique à la série.
Netflix a su ressusciter d’une façon majestueuse le personnage de Daredevil et ce n’était pas gagné d’avance après le massacre du film … Mais désormais, nous pouvons l’affirmer, Matt Murdock à un bel avenir devant lui !
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