Après avoir fait le tour du monde, le trophée de la coupe du monde 2014 est arrivé au brésil. Après le stade Mané-Garrincha situé à Rio de Janeiro, celle-ci aura fait le tour des 27 états du brésil.
Cependant, ce qui pourrait être l’annonce d’une grande fête, a déclenché des heurts violents lors de la première escale à Rio, contraignant les policiers à fermer temporairement l’accès au stade où se trouvait le précieux trophée et où des élèves des écoles primaires faisaient la queue pour l’admirer. Les nations indiennes étaient venues pour protester contre les conséquences de l’organisation de la coupe du monde au Brésil.
Un exemple parmi d’autres à travers un pays où les manifestations se multiplient, en partie dans les villes organisatrices. Depuis quelques temps, les syndicats et les partis d’extrême gauche ont rebondi sur le rendez-vous sportif en mettant en avant un certain nombre de revendication et les grèves se sont propagées dans plusieurs secteurs, chauffeurs de bus, professeurs, policiers, tous demandent une revalorisation des salaires et une amélioration de leur statut.
En cause les coûts faramineux engendrés pour la rénovation des stades, la mise en place des infrastructures, l’amélioration des transports. Selon les estimations du gouvernement fédéral, la Coupe du monde pourrait coûter environ 26 milliards de réaux soit 8,6 milliards d’euros, au trésor public.
La FIFA est d’ailleurs dans le collimateur. Elle serait responsable d’une coupe du monde faite pour les riches dans un pays où le salaire minimum brésilien est d’environ 250 euros et où le prix des places a été multiplié par 5.
Si le Brésil ne réagira pas rapidement, cette coupe du monde pourrait faire l’objet de fortes tensions.