Coupe du Monde de Foot 2014, le Brésil à la traine dans les constructions

Alors que la compétition approche à grand pas, les stades sont loin d’être finalisés et ce ne sont pas les seuls chantiers où le Brésil a pris du retard.

Les stades tout d’abord.

Alors que deux des 12 prévus ont pu être remis fin 2012 à la FIFA, il semblerait que pour les restants, les retards se soient accumulés. Forte pression pour le pays organisateur, alors que la Coupe du Monde est censée démarrer dans un mois, celle-ci s’est répercutée sur les chantiers fonctionnant 24/24 heures et sans interruption du lundi au dimanche, avec plusieurs morts déjà recensés et des budgets qui ont explosé.

A titre d’exemple, le terrain d’Itaquerao à Sao Paulo, qui doit accueillir le match d’ouverture le 12 juin, est loin d’être terminé et celui de Curitiba, situé dans l’Ouest du Pays, est passé à deux doigts de l’exclusion.

Mais ce n’est pas tout, dans le domaine des télécommunications, la 4G qui est installée à marche forcée a bien du mal à tenir la distance et des coupures réseau pourraient compromettre le suivi des matchs sur les réseaux sociaux et le web en général.

Dans un pays aussi immense, la rapidité et la fiabilité des transports pour accéder d’un point à un autre est primordiale. Or, aussi bien au nouveau des infrastructures aéroportuaires que des transports en commun, les retards pris sont considérables.

Au total, il est estimé aujourd’hui que seul ¼ de ces travaux titanesques est aujourd’hui terminé.

Photo : AP/Renata Brito