Il peut arriver que malgré le travail que vous accomplissiez en musculation, l’un de vos muscles vous paraisse moins développé que les autres. Il s’agit dans ce cas d’un point faible qui relève avant tout de l’esthétique car faible ne veut pas dire forcément que votre muscle est moins fort.
Deux raisons peuvent expliquer cela. Soit vous ne travaillez pas assez certains muscles ce qui explique alors un moindre développement, soit vous les travaillez comme tous les autres mais ceux-ci ne veulent pas grossir. L’origine peut-être génétique ou bien dû au fait que durant votre jeunesse, vous n’avez pas assez travaillé certains muscles.
Dans le premier cas, le remède est simple. Pour compenser le retard, vous allez devoir travailler un peu plus la zone moins sollicitée tout en conservant un bon niveau d’entrainement sur l’ensemble de votre musculation. En effet, il peut-être tentant surtout si l’ensemble du corps est bien musclé, de ne plus que se focaliser sur les zones les moins développées. Grave erreur ! En négligeant les autres parties du corps, vous allez perdre tout le bénéfice de vos efforts de plusieurs mois et ces muscles vont au mieux stagner, au pire régresser, accentuant au final le déséquilibre. Vous n’aurez plus alors qu’à tout reprendre à zéro.
Dans le deuxième cas, sachez qu’il n’existe pas de solution miracle. Néanmoins, certaines méthodes peuvent vous aider à combler plus ou moins ce déficit.
Effectuez des exercices d’isolation : Dans cette méthode, vous allez solliciter un peu plus que d’habitude et à un moment très précis, le muscle en retard. Concrètement, laissez votre muscle au repos au moins 48 heures puis à la fin de l’une de vos séances, ne vous focalisez plus que sur ce muscle en effectuant une série de 100 répétitions sans s’arrêter. Enfin, attendez à nouveau 48 heures avant de le travailler à nouveau.
Réalisez des séries en quinconce : Il s’agit ici d’alterner entre une série comprenant des exercices axés sur le travail du muscle faible et une série visant à faire travailler le muscle principal. Pour parvenir à faire nettement la séparation, vous veillerez à ce que les muscles sur lesquels vous vous concentrerez soient bien éloignés physiquement les uns des autres, de manière à éviter de solliciter un muscle faible pendant que vous travaillez un muscle principal et vice versa. C’est le meilleur moyen pour éviter la fatigue et obtenir le maximum de performances lors de chacun de vos exercices et surtout bien sûr arriver au résultat que vous attendez.
Choquez votre muscle : Bien que controversée, cette manière forte permet dans certains cas de rattraper un déséquilibre particulièrement important. Pendant deux semaines, vous allez laisser votre muscle faible pratiquement au repos, en ne vous concentrant plus que sur les autres parties de votre corps. Puis à partir de la 3ème semaine et pendant deux semaines, vous travaillerez fortement ce muscle à raison d’une séance sur deux, avant de lui accorder à nouveau du repos les deux semaines suivantes. Chaque série aura pour caractéristique de comporter un nombre important de répétitions et sera espacée d’un faible temps de repos par rapport à la suivante.
Nos conseils avant de démarrer : Pour que l’une de ces techniques fonctionne, vous devrez auparavant avoir bien identifié le ou les muscles qui sont effectivement faibles et avoir une idée très précise des exercices les plus adaptés à votre travail musculaire. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil auprès de quelqu’un de plus expérimenté. Non seulement vous serez moins sujet à des désillusions, mais surtout vous éviterez de vous blesser inutilement.
