Samedi dernier, il était encore sur les rings. A Nantes, il a affronté l’allemand Michael Wallisch dans un combat qu’il a remporté après seulement trois rounds. Le 7ème combat de la conquête est plié. Tony Yoka, le boxeur poids lourd français pense désormais à son prochain combat face à un autre allemand d’une carrure plus grande. En décembre prochain, il affrontera le numéro 16 mondial Christian Hammer et ce combat sera aussi attractif que betfirst.dhnet.be. L’objectif est clair pour le champion Olympique Français. Il doit être dans le top 15 mondial avant la fin de cette année. Au vu de ses premiers combats en pro, la route pour l’atteinte de cet objectif semble être balayée. Il s’est fait entourer de l’équipe qu’il faut. Sa préparation ne souffre d’aucune contestation. Mais y parviendra-t-il ?
L’entourage qu’il faut
Comme dans tout sport d’élite, l’environnement immédiat de l’athlète joue un rôle très capital. Aucun sportif de haut niveau ne peut prétendre à un meilleur résultat s’il ne se fait pas entourer des meilleures personnes qui soient dans son staff. Il doit avoir un staff rompu à la tâche et capable de le sublimer. Tony Yoka a donc un staff technique qui se charge de lui au quotidien et qui lui indique la ligne de conduite à suivre pour avoir un meilleur résultat. Du médecin aux coachs, tout le monde joue sa partition comme cela se doit dans la carrière du pugiliste de 27 ans. Et comme un bon bébé, il les respecte. C’est le début du succès.
La bonne lancée
Les signaux sont au vert pour Tony Yoka dans cette conquête. Depuis qu’il est passé pro, il ne laisse aucune chance à ses différents adversaires. Les combats se terminent beaucoup avant terme. Samedi dernier, une fois encore Tony Yoka a été expéditif face à son adversaire. Il n’a laissé aucune chance à l’allemand. En seulement trois rounds, le combat a pris fin. L’écart entre le français et son adversaire du jour était trop grand. Les statistiques sont largement en faveur de Yoka. Dans la salle H Arena de Nantes, il a frappé à 33 reprises à son adversaire contre 5 encaissés. Le combat du samedi dernier était clairement à l’avantage du français. L’arbitre a dû mettre fin à la rencontre lorsque son adversaire a été obligé de plier suite à un uppercut et un enchainement crochet.
Toni Yoka est donc sur une très belle lancée. Il a la capacité de vaincre son adversaire du mois de décembre. Il a accumulé technique, puissance et tactique pour parvenir à ses fins. Mais il n’y a pas que ça bonne lancée chez les lourds. Sa préparation remonde à bien longtemps, depuis son enfance.
Une carrière bien construite
Devenu pro en 2017 au lendemain de sa victoire Olympique au JO de Rio au Brésil, Tony Yoka a commencé sa carrière très tôt. Né à Paris en 1992, Tony Victor James Yoka a commencé la boxe à l’âge de 6 ans avec son père avant de rejoindre un club à l’âge de 8 ans. A 17 ans, il rejoint l’INSEP. Tout en poursuivant ses études scientifiques, il se consacre à sa passion qu’est la boxe. Il sera deux fois champion de France cadet, champion de France chez les Juniors et médaillé de bronze au championnat d’Europe de sa catégorie. Il sera vice-champion du monde Junior et médaillé d’or au JO de la jeunesse à Singapour en 2010. Tony Yoka n’a donc pas construit sa carrière sur un feu de paille. Il y est allé lentement mais surement.
L’échec et le rebond
Qualifié pour les JO de Londres en 2012, Tony Yoka ne réussira pas sa compétition comme il l’aurait aimé. Il va se faire sortir de manière précoce. Mais cet échec sera le socle d’un nouveau cycle pour le natif de Paris. Il va se forger une carapace de vainqueur pour revenir plus fort. En 2016, il va rebondir de la plus belle des manières en montant sur la plus haute marche du podium. Cette médaille d’or enfin glanée est une belle revanche sur son premier échec à ces jeux.
Nouvel objectif
Vu son parcours, c’est donc logiquement qu’il se fixe d’autres objectifs. A la suite de ce titre olympique, Tony a revu ses ambitions à la hausse. Il est devenu pro en 2017 et a livré 7 combats chez les poids lourds. Le bilan est élogieux. Le pugiliste de 27 ans n’a connu aucune défaite. Son objectif est d’être parmi les 15 meilleurs. Pour y parvenir, il a rendez-vous avec le numéro 16 du classement en décembre. A voir ses statistiques, il a largement les moyens de ses ambitions. Mais attention à l’excès de confiance.