Godzilla est né dans le Japon d’après-guerre, encore traumatisé par l’explosion des deux bombes nucléaires lancées par les américains, pendant la seconde guerre mondiale et qui signera la défaite pour le peuple nippon.
Alors que les américains ressortent une version de king-kong dans les années 50, c’est la première adaptation au cinéma du monstre Godzilla qui connaitra un franc succès au Japon. Il fera l’objet de nombreuses séquelles durant les décennies suivantes.
Réalisé par le britannique Gareth Edwards (Monsters), Godzilla 2014, prévu pour une sortie en France le 14 mai prochain, est la deuxième adaptation américaine de cet être mythique de la culture populaire japonaise.
Le 18 avril dernier, en visionnant la nouvelle bande annonce du film, les critiques venant du public japonais ne tarderont pas à venir et les commentaires acerbes abonderont sur le web concernant la conception de la créature.
Ainsi, en découvrant la réalisation des américains de leur monstre fétiche, les japonais ayant encore en mémoire la version latex ne parviendront pas à assimiler cette transposition numérique, répondant aux canons américains. La taille du monstre parait disproportionnée et son physique éloigné de la version originale.
Après la version de 1998 réalisée par Roland Emmerich, que les japonais estimaient ratée, il s’agit d’une nouvelle déception.