Créée par trois développeurs allemands, cette Apps sur Smartphone va connaître un succès fulgurant depuis son lancement sur l’Apple Store et sur le Market d’Android, en particulier chez les ados.
Le principe, l’application propose à son utilisateur de se filmer en faisant un playback sur un morceau de chanson, des paroles célèbres ou des dialogues venant d’un film, la vidéo d’une durée de quelques secondes étant ensuite publiée sur les réseaux sociaux ou bien envoyée par texto.
Et pour ne pas se tromper lors de l’enregistrement, des indications viennent aider son utilisateur à bien synchroniser le mouvement de ses lèvres avec le fond sonore choisi.
Après les Pays-Bas et la Belgique, c’est au tour de la France de succomber à cette appli gratuite et tendance. Lundi 8 décembre, Dubsmash était la 3ème application la plus téléchargée sur l’AppStore et le deuxième terme le plus recherché sur Google.
La raison de ce succès ? Il est très facile pour un utilisateur de récupérer l’un des sons mis à sa disposition avant d’enregistrer sa vidéo playback puis de la publier ou de la conserver sur son appareil.
Toujours à la recherche de visibilité, les célébrités ne vont pas tarder à succomber. A l’exemple de la chanteuse Shy’m par exemple qui reprend des répliques du film « Astérix et Obélix : mission Cléopâtre » et dont les mini-vidéos sont disponibles sur son compte Instagram ou encore la jeune actrice française, Adèle Exarchopoulos qui se filme avec son petit ami Jérémie Laheurte.
Et le phénomène génère déjà ses vidéos buzz comme ces deux habitants de Liège, en Belgique, dont les vidéos ont dépassé les 600 000 vues en l’espace de deux jours.
Pourtant des questions se posent aujourd’hui quant au côté légal de l’utilisation de ces extraits sonores.
En effet, dès lors qu’un utilisateur récupère des sons venant d’une œuvre faisant l’objet d’un copyright, et qu’il poste sa vidéo sur Youtube ou tout autre réseau, non seulement sa vidéo peut être retirée d’un moment à l’autre, mais de plus celui-ci peut se voir attaquer pour non-respect des droits d’auteurs.
Interrogé sur ce sujet, Daniel Taschik, cofondateur de l’application, a fait comprendre qu’aujourd’hui il lui était impossible de contrôler comment Dubsmash pouvait être utilisé et que de toute manière, ce n’était pas le principe de fonctionnement de base.
Et vous, avez-vous craqué pour Dubsmash ?