IMC – Tout savoir sur l’obésité morbide

L’obésité morbide c’est quoi ?

L’obésité morbide est la forme d’obésité la plus avancée. Selon l’OMS, il existe 3 types d’obésité : le surpoids, l’obésité et l’obésité morbide. La classification se fait suivant l’indice de masse corporelle (IMC), et ce sont les personnes possédant un IMC supérieur ou égal à 40 qui sont définies comme atteintes de l’obésité morbide.

L’indice de masse corporelle s’obtient par la division du poids de la personne par sa taille au carré. Bien qu’il s’agisse de l’outil de mesure le plus utilisé pour évaluer l’embonpoint, l’IMC ne permet pas d’obtenir des informations précises sur la répartition des excès de graisse dans le corps. D’autre part, le calcul ne peut s’appliquer qu’aux adultes. Pour les enfants, il faut se référer à la courbe de corpulence.

Les causes de l’obésité morbide

La sédentarité est la principale cause de l’obésité. Mais d’autres facteurs peuvent également être cités :

– la génétique : les personnes issues des familles prédisposées au surpoids sont plus susceptibles de devenir obèses si elles adoptent une mode de vie sédentaire.

– l’alimentation : les aliments gras et riches en sucre et en calories font partie des facteurs conduisant à l’obésité. Si la personne souffre de troubles de comportement alimentaires, comme la boulimie ou le grignotage, le risque de devenir carrément obèse est élevé. D’autant plus que les troubles alimentaires sont souvent associés au manque ou à l’absence d’activités physiques réguliers, et de ce fait, à une insuffisance des dépenses énergétiques.

– le stress : certaines personnes, parfois stressées, recherchent du réconfort dans la nourriture, et en général, ils préfèrent consommer des aliments très caloriques.

– le manque de sommeil : selon différentes études scientifiques, une durée de sommeil très courte (moins de 6 heures) accroit les risques d’obésité.

Le calcul de l’IMC permet donc de déterminer si il y a une dénutrition, une maigreur, une corpulence normale, un surpoids, une obésité modéré, une obésité sévère ou une obésité morbide.

Conséquences de l’obésité morbide sur la santé

Quand une personne est atteinte d’obésité morbide, elle souffre de douleurs articulaires, de mal de dos, de difficultés respiratoires et d’hypersudation. Tout ceci entraîne une mobilité réduite et parfois, une dépression.

En plus de cela, l’excès de graisse qui s’accumulent dans le corps, notamment au niveau abdominal, perturbe le fonctionnement des organes vitaux, provoquant à terme des maladies cardiovasculaires, et du diabète type 2, et augmentant le risque d’infarctus, de formation de cholestérol, et d’accident cardiovasculaire. Les risques de certains cancers sont également accrus (colon, vésicule biliaire, sein, prostate).

Traitement de l’obésité morbide

Le traitement de l’obésité morbide implique des prises en charge médicale, diététique, et psychologique. En effet, il faut à la fois soigner les pathologies associées, mettre en place un régime visant à changer les habitudes alimentaires et traiter les problèmes psychologiques ayant entraîné les troubles alimentaires.

Mais ce n’est pas tout, la personne doit également reprendre peu à peu les activités physiques, et pour cela, il a besoin de l’assistance d’un coach sportif.

Si la prise en charge pluridisciplinaire aboutit à des échecs répétitifs, il est possible d’envisager une intervention chirurgicale. Dans ce cas, trois possibilités existent :

– le bypass : ceci consiste à réduire le volume de l’estomac en vue de limiter la quantité d’aliments ingérés et leur assimilation par l’organisme.

– la pose d’anneau gastrique : il s’agit d’installer un anneau en silicone réglable au niveau de la partie supérieure de l’estomac afin de ralentir le passage du bol alimentaire. Pour régler le diamètre de l’anneau gastrique, un petit boîtier de contrôle placé sous la peau est utilisé.

– la sleeve gastrique : cette opération vise à pratiquer une ablation partielle de l’estomac afin de réduire sa taille. Ceci consiste à retirer la partie de l’estomac qui sécrète les hormones de l’appétit. La personne éprouve ainsi une sensation rapide de satiété.

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