La pratique régulière d’une activité sportive aide à réguler la thyroïde sous réserve que les exercices soient adaptés à la condition physique de la personne. Le dysfonctionnement et dérèglement de cette glande situé au bas du cou peut entraîner soit l’excès des hormones (hyperthyroïdie) ou bien leur insuffisance (hypothyroïdie). Située dans le cou, sous la pomme d’Adam, la thyroïde est une petite glande de 20 à 30 grammes en forme de papillon qui sécrète différentes hormones riches en iode. La plus fréquente est la thyroïdite d’Hashimoto, dans laquelle des anticorps inhabituels détruisent les cellules de la glande thyroïde. Elle régule également plusieurs activités métaboliques de notre corps, par exemple, la digestion, la fréquence cardiaque, la température corporelle, la sudation, le système nerveux, l’appareil reproducteur et le poids corporel. L’hyperthyroïdie est une hormone thyroïdienne excessive. Elle apparaît comme une accélération globale de la fonction corporelle.quelques symptômes visible s’apparente à de la nervosité, l’irritabilité, l’insomnie, des palpitations, la diarrhée, la perte de poids, l’augmentation de l’appétit, des tremblements, des sueurs abondantes, la formation d’un goitre (augmentation démesurée de la taille de la glande) ou encore un changement d’apparence des yeux notamment par gonflement. La maladie doit être rapidement maîtrisée car elle peut provoquer un rythme cardiaque rapide, l’hypertension artérielle, la diarrhée et l’insomnie sont très insupportables et peuvent avoir de graves conséquences sur la santé. Il existe différentes méthodes pour traiter l’hyperthyroïdie. Certains médicaments antithyroïdiens peuvent être pris pour réduire la fonction thyroïdienne. Dans d’autres cas, l’hyperactivité des glandes peut être contrôlée en administrant de l’iode radioactif ou en retirant par chirurgie une partie des glandes. Le but du traitement est de réduire la quantité d’hormones thyroïdiennes dans le corps pour restaurer l’état normal de dysfonctionnement. Pour remédier à cela naturellement, il convient d’acquérir des habitudes de vie saines : éviter les situations stressantes, de nervosité, limiter ou arrêter le tabagisme, conserver un taux suffisant de vitamine D dans le sang, et faire du sport.

Une personne atteinte d’une hyperthyroïdie et aussi d’hyperactivé, il lui faut ainsi beaucoup de repos. Mais de temps à autre, elle peut pratiquer des activités modérées, comme la marche et la natation. Ces exercices peuvent aider la glande thyroïde à retrouver son activité normale.

Toutefois, ils doivent être associés à un repos adéquat et une alimentation riche en calcium, mais pauvre en sel (qui contient souvent de l’iode). La consommation de boissons contenant de la caféine est également déconseillée.

En cas d’hypothyroïdie, il faut privilégier les exercices d’endurance, tels que le cardio, les courses à pied et la musculation. En accélérant la circulation sanguine, ces activités favorisent l’oxygénation des cellules et contribuent à la régulation des fonctions de la glande thyroïde. En principe, trois séances de 40 minutes par semaine sont nécessaires.

Comme pour l’hyperthyroïdie, la personne doit adopter une alimentation saine en plus de la pratique du sport. Mais ici, l’objectif est de stimuler le métabolisme de base qui entraîne le ralentissement de la baisse de l’hormone thyroïdienne.
Les médecins conseillent de prendre des doses suffisantes d’aliments riches en oligo-éléments, notamment en iode, tel que l’ail et l’oignon, le saumon sauvage, les crustacés et les algues. Mais en même temps, il faut également réduire la consommation d’aliments caloriques.

Dans certains cas, l’hypothyroïdie entraîne une prise de poids. Le sport permet alors
de remédier à ce problème, surtout la musculation. Une pratique régulière et suffisamment intense stimule la sécrétion de catécholamines, indispensables pour déstocker les graisses. Les exercices de cardio, pour leur part, entraînent une accélération des dépenses énergétiques, mais il est indiqué de ponctuer les entraînements avec des intensités différentes si l’on veut obtenir de meilleurs résultats.

Enfin, les courses à pied dilatent les vaisseaux capillaires et activent la circulation du sang. Néanmoins, un entraînement intensif favorise la baisse des hormones thyroïdiennes. L’essentiel est alors d’adopter un rythme progressif et modéré afin d’assurer un fonctionnement sain de la glande thyroïde (d’une durée de 30 mn au maximum).

Il importe d’adapter les entraînements à la thyroïde, mais aussi de limiter le stress, reconnu comme un des facteurs qui perturbent le système endocrinien et la fonction thyroïdienne. Pour cela, il est conseillé de pratiquer également de la gymnastique douce, comme le Pilates, le Qi-Gong ou encore le yoga.
Souvent synchronisés avec des exercices respiratoires, les mouvements visent toujours à relâcher les tensions musculaires et nerveuses.
La gymnastique douce convient aussi bien à l’hyperthyroïdie qu’à l’hypothyroïdie, car les mouvements lents et les respirations profondes favorisent l’évacuation du stress et la relaxation.