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Critique Littéraire Jacques D’Adelswärd-Fersen

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Gianpaolo Furgiuele, enseignant universitaire et docteur en littérature, signe son cinquième livre avec « Jacques D’Adelswärd-Fersen, Persona non grata ». Nombreux ont été les écrivains et les poètes a avoir croisé au cours de leur vie une malédiction, ou a avoir éprouvé un sentiment d’exil. C’est le cas de Jacques d’Adelswärd-Fersen (Paris, 1880 – Capri, 1923).



Connu d’un cercle assez restreint de public, Jacques d’Adelswärd-Fersen nait dans le Paris du XIXe siècle. Aristocrate, écrivain et poète français, le décadentisme est l’essence même de son œuvre. Auteur d’une vingtaine de romans et d’ouvrages de poésie, il est surtout le père d’AKADEMOS, la première revue homosexuelle française, créée en 1909. Une homosexualité qu’il revendique, qui l’amène en prison, et qui lui vaut d’être rejeté du monde de la littérature française.

Sa vie, c’est d’abord Paris, la vie de dandy en pleine Belle époque et les affaires de mœurs à scandales. Puis cela devient Capri, sa ville d’attache, où il y construit une somptueuse villa. Jacques d’Adelswärd-Fersen voyage, rencontre celui qui restera son amant, Nino. Ecrit, encore et encore. Abuse d’opium puis de cocaïne. Et fini par se donner la mort dans sa villa de Capri.

À travers des poèmes, des textes, testaments et documents d’époque, ce livre de Gianpaolo Furgiuele ressuscite l’auteur maudit, le temps de 266 pages. À l’intérieur, l’auteur y réexamine l’œuvre de Jacques d’Adelswärd-Fersen, de manière objective. Il offre une synthèse sur le jugement des journalistes et hommes de lettres de l’époque. Et apporte au fil des pages ses propres questionnements, mais aussi des éléments propres à encourager de nouvelles études.

Une journée d’étude universitaire lui est consacrée à l’université de Lille au mois d’octobre 2020.