Présenté en dehors de toute compétition à Cannes, The Rover dépeint l’existence de l’homme livré à lui-même, dans un monde réduit à la survie dix ans après l’effondrement du modèle occidental suite à une grave crise économique.
Alors que quelques mines continuent de fonctionner en Australie, les hommes les plus dangereux sont attirés par ce reste d’économie. Eric, un homme qui a tout abandonné, se voit voler sa voiture par un gang qu’il va tenter de retrouver.
En cours de route, il rencontre Rey abandonné par les autres membres du gang alors qu’il était blessé. Rey est son seul espoir pour retrouver le gang mais la coopération ne sera pas facile et l’issue reste une inconnue.
Le réalisateur australien de Animal Kingdoms, David Michôd, réitère sa vision noire d’un monde où l’homme, sans foi, ni loi, retrouve son plus bas instinct animal quand il s’agit de survivre jusqu’à renier et rejeter ce qu’il y a de plus sacré, la famille et les liens du sang.
Magistral jusqu’à la fin, avec The Rover, on se prend une claque. Un film sorti en salle le 4 juin et à réserver à un public averti.