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« No Limit », le premier album de TLF en avant première

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Mercredi 28 avril 2015, la rédaction de Street N’Sports était invitée en avant-première à l’écoute du nouvel album de TLF, « No Limit » dont la sortie est prévue avant cet été. Cette présentation se déroulait au HB Café, situé en plein cœur de Paris, rue Sébastopol.

Attendu par ses fans et les journalistes, l’artiste est arrivé vêtu de de vêtements au nom de sa marque « No Limit PVRIS» lancé en fin d’année dernière et aujourd’hui disponible uniquement sur internet. Celui-ci profitait de cette occasion pour mettre en valeur sa nouvelle collection estivale.



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Pendant plus d’une heure et demi, TLF va ensuite présenter les 9 titres qui composent son nouvel opus, et qui feront l’objet d’une diffusion pendant toute la séance, et répondre en toute sincérité, sans tabou, ni complexe, à toutes les questions qui lui seront posées, avant d’enchainer par les interviews.

Oui, car c’est ça qui saute aux yeux dès le premier contact, l’incroyable simplicité de l’artiste qui malgré sa longue carrière, que ça soit en tant que producteur que rappeur, n’a pas la grosse tête et a su rester humble. TLF est un vrai artiste, loin du bling bling et du m’as-tu vue trop souvent présents chez les rappeurs qui jouissent d’une certaine notoriété.

Cette façon d’être, c’est aussi ce qui se ressent dans cet album « No Limit » que le rappeur lui-même aime  à désigner comme l’album de la maturité, ce qui explique la profondeur de certains textes touchant à son intimité notamment avec un titre, où il parle de sa mère et qui provoquera une certaine émotion à son écoute.

Mais « No Limit », c’est aussi le projet de l’artiste qui dépasse les limites et les frontières. Ainsi, nous avons été frappés par la multiplicité des styles, la richesse des sonorités, l’incroyable facilité qu’à TFL de passer d’un registre à l’autre, même si parfois cela peut surprendre comme avec ce riff de guitare qui vient agrémenter l’un des titres. Cette richesse se ressent dans les collaborations artistiques, TLF faisant aussi bien appel à un réalisateur nord-américain pour ses clips qu’à un beatmeaker allemand ou encore à de jeunes talents de son label.

Et si quelques featuring parsèment cet album, certains à base de voix féminines, d’autres avec des artistes connus comme Hayce Lemsi et Soprano, c’est avant tout un TLF chanteur que l’on découvre sur cet album. Certes, même s’il avoue lui-même utiliser de temps à autre l’autotune, TLF souhaitait d’abord se différencier par sa capacité à chanter que ça soit en studio d’enregistrement comme sur scène.

Si on retrouve bien les singles « Mourir ce soir » ou « Vrais de vrais » tout deux sortis en clips, la grande surprise a été d’apprendre que « Godzilla » sorti fin 2014 ne serait pas présent sur « No Limit ». Ce choix  TLF le justifie pour garder une certaine cohérence mais aussi car le but avec son premier album solo était d’abord de montrer qu’il pouvait faire autre chose et sortir du carcan. Pari réussi !  A la rédaction, nous sommes carrément fans.

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