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Le festival de Clermont-Ferrand fait un clin d’oeil à Boris Vian

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Intitulé «Rue des ravissantes », ce clin d’oeil à Boris Vian composé de 5 courts-métrages librement adaptés de scénarios, est l’un des 6 programmes rentrant dans le cadre des Collections du festival international du Court-Métrage de Clermont-Ferrand.

Boris Vian a réalisé de nombreuses œuvres à succès que ça soit dans la chanson, la poésie, les romans. Ce passionné, musicien et critique de jazz, a également écrit des chansons qu’il interprète lui-même ou propose à d’autres chanteurs comme Henri Salvador ou Juliette Gréco. On lui doit notamment le titre « Le déserteur » sorti en 1954. Enfin, il est l’auteur de romans comme « J’irai cracher sur vos tombes » (censuré à l’époque), «L’écume des jours » ou encore « l’Arrache-Cœur ».



Ce que l’on sait moins c’est qu’il était aussi passionné de cinéma et qu’il a travaillé sur des scénarios dont tous ne feront pas l’objet d’une réalisation. Certains seront publiés dans un recueil de scénarios nommé « Rue des Ravissantes et 17 autres scénarios », en 1989.

Plus récemment, Nolita Cinéma, France Télévisions et la Cohérie Boris Vian ont décidé de confier à Jean Cosmos (adaptateur, auteur de théâtre et scénariste français), la sélection et la supervision de 5 scripts, proposés à 5 jeunes réalisateurs ou duos de réalisateurs francophones.

La Sacem, Universal Music et la région Poitou-Charentes ont participé à ce projet pour respectivement aider à la musique originale (une chanson de Boris Vian est présente dans chaque film – reprise par des talents comme Julien Doré, Alex Beaupain, Adrienne Pauly et même Jacques Herlin) et accueillir les tournages.

Les œuvres diffusées dans ce programme sont les suivantes :

« L’autostoppeur » de Julien Paolini, Fiction de 19 minutes.
Résumé : Une route déserte au bord des marais. Dans la brume, une voiture américaine renverse un cycliste. Un couple à son bord. Un corps sans vie sur l’asphalte. Lorsqu’un autostoppeur apparaît, pas le temps de se débarrasser du corps. L’homme le charge maladroitement dans le coffre. Le couple fait monter le jeune homme au charisme très particulier. Mais qu’a-t-il vu exactement ?

« Notre Faust » d’Elsa Blayau et  Chloe Larouchi, fiction d’une durée de 18 minutes.
Résumé : Marina cultive secrètement un amour pour Boris, jeune danseur séduisant. Mais le coeur de Boris est ailleurs. Désespérée, la jeune femme passe un pacte avec une mystérieuse inconnue, précipitant sa destinée.

« De quoi je me mêle » de Pablo Larcuen, fiction d’une durée de 19 minutes.
Résumé : Largué par Juliette, Marcel a décidé de se suicider en se jetant du haut d’un pont. Un passant, Philippe, le voit et le sauve en lui proposant un marché. Marcel se retrouve obligé de suivre son sauveur jusque chez lui, un immense manoir où il va devoir s’occuper de lui, et plus encore… Le sauvé sauvera-t-il son sauveur ?

« Le cowboy de Normandie » de Clémence Madeleine-Perdrillat, fiction d’une durée de 17 minutes.
Résumé : Jim est amoureux de Dany. Flanqué de Billy, un gamin orphelin, il doit se rendre à son mariage, mais rien ne se passe comme prévu depuis qu’il a décidé être un cowboy. Un cowboy en Normandie…

« Rue des ravissantes » d’Anne-Laure Daffis et Leo Marchand, fiction d’une durée de 42 minutes.
Gaston Lampion est un employé d’une compagnie d’assurance. Extrêmement doué, il est néanmoins freiné par son manque de charisme et d’aisance à l’oral. Le commerce érotique des « ravissantes » du quartier lui fournira l’occasion de se mettre en avant.

Ces courts-métrages sont à retrouver Vendredi 6 février 18 h 00 à Lumière et et Samedi 7 février 19 h 00 à La Jetée.