« Jungle Yes » est le dernier mouvement du voyage triptyque initié par le groupe CEYLON et le réalisateur Raphael Holt.
En ces temps étranges où l’art vivant est suspendu, il était fondamental de continuer à créer afin de traduire notre rêve actuel et d’exprimer notre désir de jouer et de voyager. Ce voyage musical et cinématographique est le rêve d’un ailleurs. Course avec nous même, il démarre à l’aurore, et s’achève au crépuscule.
« Jungle Yes », est la dernière pièce du voyage, elle ne fait plus d’aller retours entre fiction et réalité ; elle affirme un monde onirique et suit la courbe du soleil. Ce morceau composé par Tristan (guitariste/chanteur) lors du premier confinement dévoile des horizons musicaux jusqu’alors enfouis dans l’univers de CEYLON ; ils ne demandaient qu’à se développer. Si le groupe finit par déployer l’énergie rock qu’on lui connaît, on entend maintenant clairement des influences jazz, soul et comme le titre du morceaux l’indique : de la jungle.
Si la musique a été enregistrée live c’est afin d’exprimer notre désir de l’ancrer dans le présent et pour déjouer l’impossibilité, qui nous est imposée, de la donner à entendre sur scène. Il était fondamental pour nous, de partager avec un public dispersé mais présent, un morceau inédit surgit du confinement.
Le grand secret des oiseaux de sable est un voyage en trois temps, né de l’échange entre CEYLON et le réalisateur Raphaël Holt.
En ces temps étranges où l’art vivant est comme suspendu, il était fondamental pour nous de rester en mouvement et d’exprimer notre désir de jouer, comme celui de voyager. Nous voulions traduire notre rêve actuel.
À l’arrivée de l’été, privés de tournées, s’est posé une question fondamentale : comment continuer à partager et à travers quel support ? Notre premier album Où ça en est, étant sorti juste avant le premier confinement nous souhaitions lui permettre de rayonner encore. Il nous fallait trouver une autre forme pour correspondre avec notre public.
Ceylon s’étend au de-là de la musique. Il compte — et conte, une famille de corps différents. Après plusieurs mois d’isolement, il est apparu comme une évidence qu’il fallait impérativement créer quelque chose de chorale et réunir envers et contre tout l’équipe au grand complet.
Le grand secret des oiseaux de sable, titre enfantin pour annoncer ce qui se présente conventionnellement comme un nouvel EP cinématique, mais qui résonne pour nous, comme un grand voyage à travers nos rêves.
Dans un premier temps, nous nous sommes tous donné rendez-vous en studio. Le fait que notre musique soit enregistrée live par Damien Coustellier et filmé par Raphaël Holt, exprime notre souci de l’ancrer dans le présent, et nous permet, d’une certaine façon, de déjouer l’impossibilité de nous produire sur scène. Nous avons fait le choix de l’inscrire dans le temps d’une seule prise, afin de la partager avec un public dispersé comme si présent.
La musique que nous avions inscrite imposait d’être traduite visuellement dans des paysages vastes, chauds et éclectiques. Après le live du studio il fallait que nous tournions là où nous trouverions cette lumière qui ne se fige pas dans une saison. Notre réalisateur nomade se trouvant alors au sud du Portugal, nous sommes partis à sa rencontre.
La réalisation onirique du Grand secret des oiseaux de sable réunit l’impact du présent à nos rêves futurs.