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L’IVG, le sujet qui divise

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L’IVG, est un sujet extrêmement complexe, qui concerne d’abord les femmes. Et pourtant, chacun y va de son commentaire, même les hommes.



L’IVG, quand la politique et la religion s’en mêlent

Voilà une nomination qui ne fera pas redescendre la pression, Xavier Bellamy, ouvertement anti-IVG, pourrait être la prochaine tête de liste du parti politique « Les Républicains » aux élections européennes.

L’élu de Versailles déclare avoir « une conviction personnelle » contre l’Interruption Volontaire de Grossesse. Certainement par rapport à une douloureuse expérience qu’il aurait lui-même vécu… Évidemment pas, l’IVG, par défaut, ne concerne que les femmes enceintes.

Bref, le débat va bien au-delà du simple « Acte », il est aussi et surtout, idéologique.

Aujourd’hui en France, plus de 200 000 IVG sont pratiquées par les médecins.

Il permet aux femmes de disposer de leur propre corps, en tout cas, c’est ce que défend le camp du « Pour ».

Avant 1975, les femmes, même violées, devait aller au terme de leur grossesse, une époque qui correspond à celle des « familles nombreuses ».

Il faut dire qu’on est alors en pleine période des 30 glorieuses, au sortir de la guerre. Tout est à faire ou à refaire.

En France, le 17 janvier 1975 est votée la « Loi Veil » du nom de Simone Veil alors ministre de la Santé, sous le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing.

Mais s’il y a bien un système qui s’y oppose, c’est celui de la religion.

Que ce soit la religion chrétienne, la religion musulmane, la religion juive, toutes sont unanimes pour lutter contre l’Interruption Volontaire de Grossesse. Voilà au moins un point qui les réunit…

D’accord, mais en 2019, la situation a-t-elle évoluée ?

Certes, on ne peut pas comparer notre époque à celle d’il y a 40 ans.

Cependant, on voit depuis quelques années monter au créneau, des groupes ouvertement anti-IVG dans la lignée de « La Manif pour tous », souvent la caricature du bobo-catho.

Les alternatives à l’IVG

Aujourd’hui, les moyens de contraception sont accessibles et plutôt efficaces.

Comme l’explique l’équipe derrière le site pharmacity,info, « c’est un médicament dont l’administration est encadrée afin d’éviter les abus » .

Effectivement, la prise de la pilule contraceptive est devenue bien plus accessible, même si pour des raisons évidentes, l’obtention d’un médicament contraceptif par voie orale est soumise à la présentation d’une ordonnance, sans quoi, la pharmacie ne pourra pas vous remettre les pilules.

Mais il existe également un autre « remède » contre les grossesses non désirées.

Et là messieurs, vous êtes en première ligne puisqu’il s’agit du préservatif, aussi connu sous le nom de « capote » ou « bout de latex ».

Par fainéantise ou parce que « ça procure moins de sensations », le port du préservatif est en baisse en France.

Pourtant, les industriels ont usé d’ingéniosité pour rendre la « capote » plus « bankable ».

Désormais elles sont « ultra fines » pour plus de sensations, lubrifiées, de différents goûts, ça en deviendrait presque « ludique ».

Surtout que le préservatif a un autre avantage, et pas des moindres, puisqu’il protège des maladies sexuellement transmissibles (MST), ce que ne fait pas la pilule par exemple.

Autre avantage, en cas de rendez-vous torride imprévu, le préservatif est en libre-service à l’extérieur de la plupart des pharmacies. Autant dire que même à 2 heures du matin, il n’y a pas d’excuse pour ne pas se protéger.

Et dans les cas où la capote craque, où la prise de pilule a été oubliée, ou dans l’euphorie alors qu’aucun moyen de contraception n’a été prévu, il existe désormais la « pilule du lendemain ».

Encore une fois, ce sont les femmes qui sont mobilisées…

Et elles sont disponibles en pharmacie librement, 72 heures (3 jours) maximum, après le rapport sexuel.

Elles coûtent en 8 et 25€, et sont même entièrement gratuites pour les moins de 21 ans, sur présentation de la carte d’identité.

Pour conclure, l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est un sujet à prendre dans sa globalité, bien plus complexe que simplement « être pour » ou « être contre ».